« Ville polynucléaire ou dense unipolaire », « écoquartier », « mobilité durable » : si votre ado a du mal à apprendre par cœur les définitions de ces termes, rendez-les concrètes en allant vous balader pour comprendre grandeur nature la ville de demain (et d’aujourd’hui, d’ailleurs).

C’est à l’échelle du quartier qu’on comprend le mieux comment une ville peut se transformer pour faire face à la transition écologique. A Lyon, le quartier de la Confluence, qui métamorphose depuis près de vingt ans d’anciennes friches industrielles, est un exemple intéressant de quartier durable – même s’il n’a pas le label écoquartier. En famille, poussez d’abord la porte de la Maison de la Confluence, qui accueille gratuitement touristes, habitants et scolaires pour décrypter les dessous de la fabrique de la ville. La chargée de concertation, Maylis Arhzaf, vous entraînera immédiatement autour de l’immense maquette du quartier, qui impressionne les fans de Lego et de miniatures. Toute la leçon de géo y est ! La mobilité douce, d’abord : il y a le Rhône et la Saône qui enserrent le quartier, les pistes cyclables sur les berges, les cheminements piétons pour passer d’un îlot à l’autre, la gare de Lyon-Perrache, les deux lignes de tramway sur le cours Charlemagne. Un lycéen demande : « Et si on veut quand même prendre sa voiture ? » Réponse : c’est un droit, mais la plupart des habitants l’utilisent de moins en moins, car « prendre les transports devient facile et rapide ».

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