A gauche, certains jouent plus gros que d’autres. C’est le cas de Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Ecologistes, près de six ans après la vague verte aux élections municipales. A l’époque, les membres de son mouvement s’imposaient à Lyon, Bordeaux, ou encore Strasbourg. Un tournant historique pour le parti qui apparaît aujourd’hui comme un lointain souvenir. Le vent a tourné, alors que les écologistes français ont frôlé la disparition du Parlement européen après la déconvenue des élections européennes de 2024. Une ombre au tableau qui augure des municipales difficiles en mars 2026 pour les maires écolos sortants. Si le parti venait à perdre plusieurs de ses grandes villes, la candidature de Marine Tondelier à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2027 pourrait en pâtir.

Ardente avocate du Nouveau Front populaire, Marine Tondelier continue de se revendiquer comme un « trait d’union » entre les socialistes et les « insoumis » mais cette stratégie résiste difficilement à l’épreuve de ces municipales. De fait, Les Ecologistes doivent sauver les mairies gagnées en 2020, et ont avant tout besoin du Parti socialiste (PS) pour y parvenir. Pragmatiques, ils se sont tournés vers les socialistes pour nouer des alliances de premier tour dans la très grande majorité des villes.

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