Toute ressemblance avec les Jeux olympiques (JO) est loin d’être fortuite : une compétition, organisée tous les quatre ans, dans une ville hôte ; plus de 4 000 athlètes d’élite, originaires d’une centaine de pays ; 34 sports, avec, au total, 253 titres mis en jeu ; des cérémonies d’ouverture et de clôture ; et, pour la première fois, un relais de la flamme. Du jeudi 7 au dimanche 17 août, Chengdu, dans le centre-ouest de la Chine, accueille la 12e édition des Jeux mondiaux.
L’événement met à l’honneur des épreuves ne figurant pas au programme des dernières éditions olympiques et paralympiques – d’été comme d’hiver. Mais certaines, disputées cette année dans la province du Sichuan, l’ont été il y a longtemps, comme le tir à la corde, disparu après les JO d’Anvers (Belgique) de 1920. D’autres feront leur apparition à Los Angeles (Etats-Unis), en 2028, à l’instar du base-ball?-?softball, du flag football, du jeu de crosse ou encore du squash. Auparavant, plusieurs ont connu une trajectoire similaire : le rugby à VII, l’escalade, le taekwondo ou encore le triathlon, pour ne citer qu’elles. De quoi donner à ce rendez-vous des airs d’antichambre des Jeux. Ou, à tout le moins, de complément, dans un contexte où de nombreuses fédérations internationales rêvent, en vain, de participer à la grand-messe du sport international.