Indispensable compagnon de la toilette, le porte-serviette se doit d’être toujours là où on l’attend. En clair, ni trop près de la douche ou de la baignoire, pour éviter les éclaboussures, ni trop loin, pour n’avoir qu’à tendre le bras pour saisir le drap de bain. Cet objet à mi-chemin entre le petit mobilier et l’accessoire inspire régulièrement éditeurs de design et enseignes grand public.

S’il se résume souvent à une ou plusieurs barres fixes accrochées au mur, les salles de bains les plus spacieuses peuvent accueillir des modèles sur pied, déplaçables à l’envi. L’une des variations les plus graphiques a été livrée par Nendo, studio japonais fondé par le designer Oki Sato, familier des collaborations internationales – on lui doit tout récemment les intérieurs du nouveau TGV InOui, cosignés avec l’agence française AREP. Avec Shortcut, le collectif nippon a imaginé un porte-serviette aux airs de sculpture abstraite : une simple tige d’acier courbée et peinte en blanc mat, trouvant son équilibre dans six points de pliage.

« Un objet fonctionnel à partir des matériaux les plus minimalistes », résume Nendo sur son site Internet. Edité par Boffi, spécialiste italien du mobilier de cuisine et du bain, la création tubulaire figure sur l’index 2010 de l’Association pour le design industriel (qui délivre également le prix Compasso d’Oro), la sélection annuelle du meilleur du design transalpin. Il se décline en deux versions, avec un piètement en triangle ou en angles droits.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario