« Ce n’est pas le Titanic, mais il y a quand même une grosse voie d’eau », résume Nicolas Forest, directeur des investissements de la société de gestion d’actifs Candriam. Si les marchés sont encore loin d’avoir cédé à la panique, l’annonce faite par le premier ministre, François Bayrou, lundi 25 août, qu’il solliciterait un vote de confiance, lundi 8 septembre devant l’Assemblée nationale – avec, à la clé, une possible chute de son gouvernement –, le brusque regain d’incertitude sur les finances publiques a secoué les marchés financiers français.

L’indice CAC 40 de la Bourse de Paris a ainsi reculé de 3,2 % au total sur les deux premières séances de la semaine, même s’il conserve une hausse de près de 5 % depuis le début de l’année. Mercredi 27 août, à l’ouverture, il était plutôt stable. Sur le marché obligataire, le « spread », à savoir l’écart entre les rendements à dix ans des obligations d’Etat françaises et allemandes, qui fait figure de baromètre de la confiance relative des investisseurs, s’est creusé à 78 points de base. Il retrouve ainsi son niveau d’avril, sans pour autant renouer avec les sommets de la fin de 2024, après la chute du gouvernement de Michel Barnier.

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