A une époque où un contrat s’expédie en un clic et se scelle d’une signature numérique, le stylo plume revient paradoxalement sur le devant de la scène. Entre les mains de la jeune génération, l’emblème old school est devenu l’outil d’une écriture intime et créatrice.
Habitués à effleurer l’écran d’un doigt, beaucoup découvrent le geste de la plume qui laisse filer l’encre sur la page. Ecrire avec, c’est prendre le temps de peser chaque mot, de s’appliquer, d’affiner sa pensée. On peut bien sûr se servir du crayon effaceur pour gommer ses bévues et ses bavures, mais le stylo plume invite aussi à effiler le trait, par exemple pour transformer l’erreur en dessin ou en œuvre d’art…
Le modèle Sport, proposé par l’entreprise allemande Kaweco depuis 1911, illustre parfaitement cette modernité intemporelle. Premier format de poche à s’adresser démocratiquement à tous, sans distinction de genres ou de classes sociales, il ne mesure que 10,5 centimètres fermé, mais s’allonge jusqu’à 13,5 centimètres grâce à son capuchon vissé, offrant ainsi une prise en main optimale. Sa silhouette octogonale, façonnée dans un plastique dense et résistant, se décline dans une large palette de couleurs.
Et pour s’affranchir des classiques tons noir ou marine, Kaweco propose des cartouches de couleurs tout aussi variées que ses coques?: rose, rouge, vert, jaune ou bleu… Pour noircir les pages des journaux intimes ou des lettres d’amour de ces fameux mots bleus, qu’on dit aussi avec les yeux, paraît-il.