A quelques jours du vote de confiance que le premier ministre, François Bayrou, a sollicité, il a défendu ses choix budgétaires, dimanche, n’entendant pas dire « au revoir » aux Français, comme l’y invitent la gauche et le Rassemblement national (RN).

« Les jours qui vont venir sont cruciaux. Si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez », a-t-il lancé lors d’une interview assez décousue faite à son bureau, retransmise sur les quatre chaînes d’information en continu.

M. Bayrou a estimé que la « question » en jeu n’était pas « le destin du premier ministre » mais celle du « destin de la France ».

La gauche et le RN martèlent sans cesse qu’ils voteront contre la confiance, rendant quasi inéluctable la chute du chef de gouvernement. Si le Parti socialiste (PS) se rendra à Matignon jeudi 4 septembre, sa position quant à ce vote « est irrévocable », a ainsi assuré, dimanche, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

Samedi, le PS, se disant « prêt à gouverner », a présenté le plan budgétaire d’un éventuel gouvernement de gauche.

Une cour d’appel fédérale américaine a statué, vendredi (samedi, à Paris), qu’une grande partie des droits de douane dits « réciproques » imposés par les Etats-Unis étaient inconstitutionnels. L’affaire concerne les taxes qui ne frappent pas des secteurs spécifiques, une éventualité redoutée par le président américain, Donald Trump, qui a déjà annoncé qu’il allait saisir la Cour suprême, à majorité conservatrice, pour trancher le litige en dernière instance.

« Tous les droits de douane sont encore en vigueur ! », a-t-il réagi rapidement dans un message sur son réseau Truth Social, l’exécution du jugement étant suspendue jusqu’au 14 octobre. « Désormais, avec l’aide de la Cour suprême, nous les utiliserons au service de notre nation et rendrons à l’Amérique sa richesse, sa force et sa puissance », a ajouté le président, critiquant une décision « désastreuse » prise par « une cour d’appel hautement partisane ».

L’Union européenne (UE) a appelé, samedi 30 août, les Etats-Unis à « reconsidérer » leur refus d’octroyer des visas aux responsables palestiniens qui prévoient d’assister en septembre à l’Assemblée générale des Nations unies à New York. « Nous demandons tous instamment que cette décision soit reconsidérée, compte tenu du droit international », a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui s’exprimait à Copenhague, au Danemark, après une réunion des ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept.

Washington a annoncé cette décision vendredi soir, à quelques semaines de l’Assemblée générale de l’ONU, où la France plaidera pour la reconnaissance d’un Etat palestinien. Le département d’Etat américain a précisé « révoquer et refuser » l’octroi de visas « pour les membres de l’Organisation de libération de la Palestine et de l’Autorité palestinienne » à l’approche de cette réunion internationale.

Samedi, le département d’Etat a précisé que les Etats-Unis ont refusé ou révoqué des visas à quelque 80 Palestiniens, dont le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Les rebelles yéménites houthistes ont annoncé, samedi 30 août, la mort de leur premier ministre, Ahmad Ghaleb Al-Rahwi, tué jeudi 28 août dans des bombardements israéliens, à Sanaa, la capitale. Il s’agit du plus haut responsable connu tué dans de tels raids depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. « Plusieurs ministres » ont également été tués dans ces frappes qui ont ciblé « une réunion du gouvernement », selon un communiqué de la « présidence » des houthistes cité par leur chaîne de télévision Al-Massirah.

Samedi soir, l’armée israélienne a confirmé, dans un communiqué, avoir tué Ahmad Ghaleb Al-Rahwi « ainsi que d’autres hauts responsables » dans une frappe contre une installation au Yémen abritant « de hauts responsables militaires et d’autres hauts responsables du régime terroriste houthiste ».

Le Programme alimentaire mondial a, par ailleurs, annoncé dimanche l’arrestation d’un de ses employés par les rebelles houthistes à Sanaa, faisant état de craintes pour d’autres membres de son personnel dans le reste du pays.

Andri Paroubi, député et figure du nationalisme ukrainien, a été assassiné, samedi, en plein jour, dans les rues de Lviv, grande ville de l’ouest de l’Ukraine. Les enquêteurs assurent être à la recherche de son meurtrier. Celui-ci aurait tiré plusieurs coups de feu avant de prendre la fuite sur un vélo électrique.

Le meurtre de l’ancien président du Parlement (2016-2019) a provoqué un choc et une vague d’hommages de la part de l’élite politique du pays, tant Andri Paroubi, 54 ans, avait joué un rôle jugé capital, ces vingt dernières années, dans le rapprochement de Kiev avec l’Union européenne, ainsi que dans l’affirmation de l’identité ukrainienne. Son assassinat rappelle celui d’une autre figure nationaliste, l’ancienne députée du parti d’extrême droite Svoboda, Iryna Farion, tuée à Lviv, en juillet 2024, dans des circonstances similaires.

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