Sur la place du Triangle de l’Amitié de Chamonix (Haute-Savoie), Tom Evans était au premier rang, dimanche 31 août, pour accueillir les ultimes concurrents de l’Ultra-trail du Mont-Blanc (UTMB). Les 2 300 partis vendredi avaient jusqu’à 16 h 30 pour boucler ce tour du mont Blanc de 174 kilomètres et près de 10 000 m de dénivelé positif. Plus de 24 heures de plus que le Britannique de 33 ans, arrivé en vainqueur samedi à la mi-journée, après 19 heures 18 minutes et 58 secondes sur les sentiers alpins. Quelques minutes avant le podium officiel, l’ancien soldat de 33 ans est revenu, dans un entretien au Monde, sur ce premier sacre à l’UTMB, qu’il avait découvert en 2017, et les conditions dantesques qui l’ont accompagné.
Non, ça reste irréel de voir mon nom figurer aux côtés de ceux d’athlètes comme François, Kilian [Jornet] ou Jim [Walmsley]. Après deux années vraiment très difficiles – avec des abandons sur les deux dernières éditions de l’UTMB –, cette victoire a une saveur vraiment particulière pour moi.
Pour moi, cette histoire s’est écrite bien avant la course. Dès l’entraînement, où je me suis efforcé cette année de passer davantage temps avec mes amis et ma famille, de rire et sourire. Résultat, sur la ligne de départ, j’étais complètement détendu, et la course elle-même n’a finalement été qu’un petit chapitre avec une fin heureuse.