Dans le hall d’accueil du centre régional d’investissement de Dakhla, au Sahara occidental, Nabil Ameziane se confond en excuses, le rendez-vous tombe au plus mauvais moment. Le chef de la division offre, promotion et attractivité territoriale du centre, pourtant habitué à vanter les atouts de cette région qualifiée par l’Organisation des Nations unies (ONU) de « territoire non autonome » ayant vocation à l’autodétermination, doit élever la voix pour couvrir le bruit des engins de terrassement. L’accès au bâtiment n’est pas chose facile non plus. Il a fallu contourner la tranchée qui barre l’accès à cette bâtisse de deux étages en plein centre-ville, puis enjamber les trottoirs déformés par le va-et-vient des tractopelles.

En ce mois de juillet, Dakhla est un immense chantier à ciel ouvert, balayé par le vent sableux du désert et les nuages de poussière des machines. Un vaste casse-tête aussi pour les chauffeurs de taxi, obligés de se frayer un chemin sur les rares tronçons asphaltés. La population semble s’en accommoder, espérant que ces travaux aboutissent à la modernisation du réseau d’eau potable de la deuxième ville la plus peuplée du Sahara occidental (165 000 habitants), après Laâyoune (260 000 habitants), plus au nord.

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