La juriste Angela Rye tente de rassembler la communauté noire aux Etats-Unis

Il n’y a rien qui irrite davantage la juriste et entrepreneuse Angela Rye que les articles et éditoriaux questionnant le « silence » ou la « passivité » de la communauté noire depuis la réélection de Donald Trump. Le mot « irriter » est d’ailleurs trop faible : cette suspicion d’indifférence et d’apathie la révolte. Quand on s’appelle Angela et que ce prénom vous a été donné en hommage à Angela Davis, figure des droits civiques et du « Black Power », par des parents militants qui avaient toujours un mégaphone dans la voiture familiale, prêts au moindre meeting, on a l’âme rebelle, on pense mobilisation. En aucune façon on n’acquiesce, jamais on n’abdique.

Alors non, réplique cette éternelle voyageuse, rencontrée lors d’un passage éclair à Boston (Massachusetts) où elle doit retrouver des militants, les Afro-Américains sont très loin de « mettre genou à terre » devant ce président. Ils ne sont « ni fatalistes ni inertes ». Et si on ne les a guère vus en première ligne des manifestations anti-Trump, à New York, Chicago, Philadelphie ou Los Angeles, c’est parce que l’hostilité de l’administration à leur égard est si criante qu’elle nécessite un autre type de riposte.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario