Sur leurs terres, les Anglaises écrasent tout sur leur passage. Quatre matchs joués durant la Coupe du monde, quatre victoires éclatantes pour un total de 248 points marqués. Pas simple dans ces conditions de déterminer l’arme fatale des Red Roses. On pourrait regarder en direction de l’insaisissable arrière Ellie Kildunne, élue meilleure joueuse du monde en 2024. Ou se tourner vers l’ailière Jessica Breach, déjà autrice de six essais depuis le début de la compétition.

Mais la vraie botte secrète des Anglaises ne se trouve peut-être pas sur la feuille de match. Depuis de longues saisons, les protégées du sélectionneur John Mitchell se sont surtout fait une spécialité des « mauls », cette phase dans le jeu durant laquelle les joueuses se regroupent autour de la balle pour avancer collectivement – à ne pas confondre avec la mêlée, une séquence dite « arrêtée », qui débute une action.

Les Bleues en savent quelque chose, elles qui ont encaissé quatre essais sur des mauls – aussi appelés « ballons portés » – lors d’un « crunch » perdu (6-40), fin août. « Elles se sont régalées, c’est leur marque de fabrique », ne pouvait que constater ce soir-là Carla Neisen, dont le poste de centre lui offrait une place aux premières loges pour prendre la mesure des dégâts. Les Françaises retentent leur chance samedi 20 septembre, à l’Ashton Gate Stadium de Bristol (16 h 30, heure de Paris), en demi-finales de la Coupe du monde.

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