Vingt-cinquième de la 10e édition du Vendée Globe, mais première sur les réseaux sociaux grâce au succès de ses vidéos, Violette Dorange a bousculé les codes de la communication dans le milieu de la voile. Agée de 24 ans, la benjamine de la course se prépare à la Transat Café L’Or (anciennement Transat Jacques Vabre), dont le départ aura lieu le 26 octobre du Havre (Seine-Maritime) pour rejoindre la Martinique, aux côtés de la skippeuse britannique Samantha Davies, sur le monocoque Initiatives-Cœur. Avant cela, elle publie, le 9 octobre, Mon premier Vendée Globe. Carnet de bord (Gallimard, 224 pages, 25 euros), le journal quotidien de son tour du monde en solitaire et sans escale.
…Si, depuis toute petite, je n’étais pas piquée d’aventure, de compétition, de défis… Avec mon grand frère et ma grande sœur, nous étions tout le temps en train de nous lancer des défis. C’était à qui grimperait à tel arbre ou escaladerait tel mur le premier. On passait notre vie dehors : au fond du jardin, à construire des cabanes ; ou sur l’eau, à partir du moment où nous avons commencé la voile. Mes premiers modèles ont été l’aventurier Mike Horn et la navigatrice Ellen MacArthur, mais aussi le marin Jean-Pierre Dick, un copain de promotion de mon père à l’école vétérinaire, que nous allions voir au départ de ses courses.