La France, le Royaume-Uni et le Canada vont rejoindre, lundi 22 septembre, la longue liste des pays reconnaissant l’Etat de Palestine. Le Japon et la Corée du Sud ne les suivront pas, en tout cas pas cette fois. Le premier ministre nippon, Shigeru Ishiba, démissionnaire depuis le 7 septembre, rappelle que la question n’est pas de savoir « si » le Japon reconnaîtra la Palestine en tant qu’Etat, mais « quand ». Néanmoins, les deux pays d’Asie de l’Est restent prudents sur un dossier jugé piégeux, pouvant affecter leurs liens étroits avec les Etats-Unis. Et ce malgré leur participation à l’envoi d’aide humanitaire et leur attachement à une solution à deux Etats.

Shigeru Ishiba sera, comme le président sud-coréen, Lee Jae-myung, présent à la 80e session de l’Assemblée générale des Natons unies à New York. Il a promis d’y condamner les opérations terrestres menées par Israël dans la ville de Gaza. Il va aussi exhorter la partie palestinienne à se renforcer et à désarmer le mouvement islamiste Hamas.

Ce choix confirme que le Japon reste attaché au cadre strict de sa politique moyen-orientale « fondée sur deux piliers : la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis pour la sécurité nationale, qui façonne ses relations avec Israël, et la dépendance vis-à-vis des pays arabes pour le pétrole », explique Hideaki Shinoda, professeur spécialisé en affaires étrangères à l’université de Tokyo.

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