Aitana Bonmati est désormais l’égal de Michel Platini et de Lionel Messi, les seuls avant elle à avoir inscrit leur nom au palmarès du Ballon d’or trois années d’affilée. La milieu de terrain espagnole a de nouveau remporté la consécration ultime pour tout footballeur ou footballeuse, lundi 22 septembre, après ses deux premières victoires en 2023 et 2024. La Barcelonaise n’était donc pas dépaysée sur la scène du théâtre du Châtelet, à Paris, où s’est déroulée la cérémonie et où elle a reçu le trophée des mains d’Andrés Iniesta, ancienne gloire de la Roja masculine.

Le trophée aurait légitimement pu lui échapper cette année, au profit d’une joueuse anglaise évoluant à Arsenal, car les Three Lionnesses ont remporté l’Euro et les Gunners la Ligue des champions, les deux plus grands titres en jeu lors de la saison 2024-2025. Seulement, Alessia Russo, Chloe Kelly et Leah Williamson, attaquantes et défenseuse de la sélection anglaise et d’Arsenal, ont respectivement terminé à la 3e, la 5e et la 7e place.

Aitana Bonmati en a donc profité pour se hisser à la première place, une troisième année de suite, malgré deux désillusions en finale de l’Euro et de la Ligue des champions, avec l’Espagne et le FC Barcelone. Mais en dépit de ces revers, la milieu de terrain a, à chaque fois, été nommée meilleure joueuse de ces compétitions, symbole d’une domination individuelle que récompense le Ballon d’or.

La Barcelonaise est indubitablement la meilleure joueuse au monde et a finalement remporté le championnat d’Espagne, la Coupe de la reine et la Supercoupe d’Espagne avec son club, inscrivant 20 buts et délivrant 16 passes décisives en 58 matchs toutes compétitions confondues. Des statistiques en deçà de celles qui lui ont permis de décrocher ses deux premiers Ballons d’or. Mais qu’importe : à 27 ans, Aitana Bonmati est triple lauréate au palmarès et a encore le temps d’égaler Lionel Messi, le seul à avoir réalisé la passe de quatre entre 2009 et 2012.