Quels avantages une collectivité est-elle prête à consentir à un club sportif sans perdre de vue l’intérêt général ? La question figure au cœur du rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, consacré au financement du LOU Rugby et dont Le Monde a eu connaissance. Celui-ci devrait être publié, vendredi 26 septembre, et communiqué, la veille, au conseil municipal de Lyon. Depuis sa remontée en Top 14, en 2017, le club rhônalpin est en pleine renaissance. Témoin de son succès populaire indéniable, il enregistre la troisième plus forte affluence du championnat de France, avec une moyenne de 17 600 spectateurs par match.

Transformé en une société anonyme sportive professionnelle (SASP) de 224 salariés – dont une cinquantaine de joueurs professionnels – et doté d’une académie dynamique, le LOU peut se targuer, en outre, d’un bilan financier « solide », est-il noté dans l’étude de la CRC, qui porte sur la période 2016-2024. En effet, il dispose de 46,7 millions d’euros de capitaux propres, grâce à deux augmentations de capital consécutives assurées par son propriétaire, GL Events Sports. Cette filiale du géant mondial de l’événementiel présidé par Olivier Ginon – un patron lyonnais réputé proche du président Emmanuel Macron – a récemment été choisie pour reprendre la concession du Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario