Tous les fauteuils de bureau ne ressemblent pas à ce siège noir hideux en polyester rembourré dressé sur ses cinq roulettes dans l’open space. Depuis plus de six décennies, de grands designers, américains notamment, se sont penchés sur cette pièce complexe, qui exige ergonomie, flexibilité et solidité.
Si Charles Pollock a signé en 1963 l’un des chefs-d’œuvre du genre avec sa Pollock Executive Chair (pour Knoll), constituée d’une coque cerclée d’aluminium et d’un rembourrage habillé de cuir aussi chic que cosy, ses compatriotes Charles et Ray Eames n’ont pas à rougir de leurs créations en la matière, qu’il s’agisse de la Plastic Chair à roulettes, de l’Aluminium Chair EA 108 ou de la Soft Pad Chair, trio d’icônes éditées par Vitra.
Le fabricant suisse vient d’ailleurs de lancer un modèle conçu par Erwan Bouroullec à partir de matériaux recyclés, incarnant cette nouvelle génération de fauteuils pensés aussi pour le télétravail. Grâce à son système exclusif breveté, la chaise Mynt est d’autant plus confortable que son assise et son dossier peuvent suivre, indépendamment l’un de l’autre, les mouvements du corps.
C’est justement en travaillant à son domicile, en 2021, que le Britannique Tom Dixon a eu l’idée de créer la chaise Fat Work, nommée ainsi pour ses lignes dodues et déclinée dans une large variété de nuances et de textiles. Chez Hay, le modèle idéal (About A Chair, signé du designer danois Hee Welling), peut être utilisé aussi bien devant un bureau qu’autour d’une table de salle à manger. Avec sa coque en polypropylène pour un bon rapport qualité/prix, il existe également dans une version tapissée de tissu, voire de cuir, plus onéreuse.