Entre 6 et 7 ans. C’est à peu près l’âge auquel, enfant, on réclame notre première montre. Et, généralement, on s’en souvient longtemps, car on l’a imaginée, espérée, attendue et, surtout, on s’est entraîné à savoir lire l’heure avant même de l’avoir accrochée au poignet. Ces premières tocantes tiennent souvent plus du jouet que de l’objet utilitaire – aiguilles en forme de dinosaures, cadrans aux couleurs des super-héros, bracelet à l’imprimé licorne… – et elles ont un point commun : elles font rarement dans le noir et blanc. Fort heureusement, leurs couleurs primaires ne sont pas réservées aux moins de 12 ans.

La montre colorée se pratique en taille adulte, débarrassée de ses motifs tortues ou arc-en-ciel (tout de même…). Valeur sûre, le label suisse Swatch, qui a érigé très haut la montre au cadran transparent, pour laisser voir les rouages du mécanisme, et le bracelet en plastique coloré, récidive cette année avec sa collection Scubaqua. Inspirée de l’aspect translucide des méduses, cette dernière est déclinée en rouge pétant, jaune fluo ou bleu azur (mais également en noir ou blanc, sait-on jamais !), et fabriquée en biocéramique (boîtier) et en bioplastique issu d’huile de ricin (bracelet).

Chez Lacoste, aussi, la proposition horlogère prend des couleurs, avec de nouvelles versions de sa LC33. Ici, on passe du jaune citron au vert pomme, sans oublier l’orange abricot, avec toujours le bracelet transparent en silicone. Autre couleur pop pour un autre budget : Tag Heuer, qui revisite cette saison son modèle sportif Formula 1, avec son épais bracelet en caoutchouc dans une déclinaison de tonalités fortes – jaune, rouge, vert –, n’hésitant pas à les marier pour mieux imprimer la rétine. Un beau jouet pour les grands enfants.