Le prix Renaudot a été attribué, mardi 4 novembre, à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour son roman Je voulais vivre (Grasset, 480 pages, 24 euros). L’autrice place au centre de ce livre Milady de Winter, personnage des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, publié en 1844.

Le prix Renaudot a été décerné en même temps que le prix Goncourt, qui a été décerné à Laurent Mauvignier pour La Maison vide (Minuit, 744 pages, 25 euros).

Adélaïde de Clermont-Tonnerre, 49 ans, est directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Point de vue depuis 2014. Je voulais vivre est son quatrième roman. Son deuxième roman, Le Dernier des nôtres (Grasset, 2016), avait reçu le grand prix du roman de l’Académie française. L’écrivaine s’est dite « très, très émue » d’être récompensée « pour un roman d’aventures, un roman un peu enlevé ».

La surprise est venue du prix Renaudot essai qui a récompensé Alfred de Montesquiou pour Le Crépuscule des hommes (Robert Laffont, 384 pages, 22 euros). L’auteur met en scène les journalistes qui ont couvert le procès de Nuremberg, dont Joseph Kessel, John Dos Passos, Rebecca West ou Elsa Triolet, sur fond de course au scoop et de camaraderie entre collègues.

Le jury du prix Renaudot a récompensé ce livre alors qu’il n’était pas dans les quatre ouvrages de la dernière sélection de ce prix littéraire.

Né en 1978, Alfred de Montesquiou a été tour à tour écrivain, réalisateur et grand reporter, ayant remporté le prix Albert Londres pour sa couverture de la guerre en Libye. Son premier roman, L’Etoile des frontières (Stock), a été publié en 2021.

Alfred de Montesquiou présente son livre comme « un roman vrai ». « Tout est véridique : les dates, les scènes publiques et même certains dialogues. Les personnages réels sont en situation », avait-il expliqué lors d’un entretien avec l’Agence France-Presse.

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