Il était un peu moins de 19 heures, mardi 4 novembre, quand Noémie Kohler a reçu, le cœur battant, l’appel du Quai d’Orsay annonçant que sa sœur n’était plus entre les mains de ses geôliers mais désormais en sécurité auprès des autorités françaises à Téhéran. « Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis trois ans en Iran, sont sortis de la prison d’Evin et sont en route pour l’ambassade de France à Téhéran », tweetait, quelques instants plus tard, Emmanuel Macron, parlant d’un « soulagement immense ».

La professeure de lettres de 41 ans et son compagnon de 72 ans, « otages d’Etat », selon la France, restent interdits de sortie du territoire iranien. « Après des années terrifiantes, leurs proches épuisés s’autorisent enfin à espérer la fin du calvaire et c’est évidemment un soulagement que de les savoir en sécurité », commentait, dans la soirée, l’avocate des familles, Chirinne Ardakani. « Mais ils ne sont pas libres. Ils ne seront libres qu’à la minute où ils pourront enlacer leurs proches. Jusqu’à cet instant, on restera mobilisés », poursuivait-elle, vigilante, en rappelant le sort de Fariba Adelkhah.

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