Ils cherchent à reboucher, partiellement, le trou que les députés ont rendu plus profond. Alors que le Sénat examine, à partir du mercredi 19 novembre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les élus Les Républicains (LR) et Union centriste (UC), majoritaires dans cette chambre, veulent replacer les comptes de notre système de solidarité sur la trajectoire du redressement. A leurs yeux, la copie issue des débats à l’Assemblée nationale est inacceptable, car elle affiche un déficit prévisionnel pour 2026 d’environ 24 milliards d’euros, soit un montant très supérieur à l’objectif du gouvernement (– 17,5 milliards d’euros).

Les discussions qui s’ouvrent au Palais du Luxembourg doivent « mieux faire comprendre à l’ensemble des citoyens qu’il y a quand même urgence à faire des efforts », a déclaré, mardi, Elisabeth Doineau, sénatrice UC de Mayenne et rapporteuse générale de la commission des affaires sociales, lors d’une conférence de presse à laquelle participaient plusieurs de ses collègues de la majorité sénatoriale très impliqués dans la préparation des travaux. Il s’agit « de revenir à la philosophie première du Sénat », qui vise à améliorer, « dès 2026 » et de façon « notable », le solde entre recettes et dépenses, a ajouté Alain Milon (LR, Vaucluse).

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