Dans la série repli sur les valeurs patrimoniales porteuses – en gros, Alexandre Dumas et Victor Hugo –, voici venir un nouveau film inspiré des Misérables (roman adapté une trentaine de fois au cinéma), signé Eric Besnard. Une adaptation qui sera suivie, en décembre 2026, par celle réalisée par Fred Cavayé, avec un casting comprenant notamment Vincent Lindon, Camille Cottin, Benjamin Lavernhe, Tahar Rahim, et un budget de 37 millions d’euros.

Plus modeste à tous égards (7 millions d’euros de budget, choix narratif fragmentaire, acteurs moins en vue), Jean Valjean, ce n’est pas du luxe, a pris une petite longueur d’avance. Quel que soit le choix que fera le spectateur national – tant il est douteux que son amour d’Hugo l’incite à le réviser deux fois au cinéma en l’espace d’un mois –, il convient de dire que le film d’Eric Besnard est une bonne surprise. Pour la raison même qui le constitue : son parti pris de modestie. Il y a de l’intelligence dans ce choix, face au double écueil qui menaçait objectivement le long-métrage : le roman lui-même d’abord, sommet épique de la littérature française, et le concurrent à venir qui, sans préjuger de sa valeur, roule autrement des mécaniques.

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