De film en film, le cinéma français fait sa mue sociétale, abordant les histoires de désir et d’amour quels que soient l’orientation sexuelle des personnages ou leur genre. Des lois successives ont acté le mariage de couples de même sexe (2013), la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes (2021) et les scénarios leur emboîtent le pas.

Cet automne, arrivent sur le grand écran plusieurs longs-métrages cannois s’emparant de questions brûlantes et d’histoires vécues. En salle depuis le 22 octobre, La Petite Dernière, de Hafsia Herzi (en compétition), adapté du roman éponyme de Fatima Daas (Noir sur Blanc, 2020), dresse le portrait d’une jeune musulmane, quittant sa cité et vivant son homosexualité – l’actrice Nadia Melliti, qui a eu le prix d’interprétation à Cannes, est nommée pour le César de la révélation.

Bientôt, le 10 décembre, sortira Love Me Tender (Un certain regard), d’Anna Cazenave Cambet, tiré de l’ouvrage du même nom de Constance Debré (Flammarion, 2020) : l’histoire d’une écrivaine parisienne (Vicky Krieps) qui perd la garde de son fils après une séparation, et ne verra pas ce dernier pendant des mois, son « ex » lui mettant des bâtons dans les roues à la suite de son coming out lesbien.

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