La France a-t-elle agi comme la « démocratie environnementale » qu’elle prétend être dans la préparation des Jeux olympiques Alpes 2030 (JO) ? Paris a cinq mois pour le prouver au comité d’Aarhus, qui a jugé recevable, mercredi 19 novembre, à Genève (Suisse), la requête de plusieurs collectifs et élus qui réclament davantage de transparence et de concertation dans le processus. Ils reprochent à Paris de ne pas avoir permis au public d’être associé dès le début au processus d’organisation, à un moment où toutes les options étaient encore ouvertes, y compris celle de débattre de l’opportunité même de ces Jeux.

Dans les affaires 219 et 220, qui opposent pour la première fois des collectifs et associations opposés aux JO – ainsi que des députés pour la seconde – aux institutions organisatrices des Jeux olympiques, les parties avaient été entendus la veille, mardi 18 novembre. Durant les quatre-vingts minutes qu’a duré la discussion sur ce dossier, une question majeure planait sur la salle H-207 de la prestigieuse enceinte de l’ONU : dans l’affaire des JO Alpes-2030, la France a-t-elle agi conformément aux engagements qu’elle a pris en signant la convention d’Aahrus, en 1998 ?

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