La Chine a décidé de frapper fort. Elle multiplie les représailles aux propos tenus, le 7 novembre, par la nouvelle première ministre japonaise laissant entendre que Tokyo interviendrait militairement pour soutenir Taïwan si l’île devait être envahie par l’armée chinoise ou faire l’objet d’un blocus. Pékin veut montrer à Sanae Takaichi que l’affront a un coût extrêmement élevé, espérant pousser Tokyo à se dédire, mais aussi dissuader d’autres pays d’afficher leur appui aux Taïwanais.

La Chine a ainsi annoncé, mercredi 19 novembre, cesser ses achats de produits de la mer japonais. Leur importation avait déjà été suspendue pendant deux ans après que le Japon a relâché en mer en août 2023 des eaux de la centrale de Fukushima, mais elle avait repris en septembre 2025. Une porte-parole de la diplomatie chinoise a affirmé, mercredi, que le Japon ne remplissait finalement plus les conditions d’une reprise des achats, évoquant certains documents techniques, mais sans faire mystère du motif politique.

« Les remarques erronées de la première ministre japonaise, Sanae Takaichi, suscitent un fort outrage public en Chine, a ajouté Mao Ning. Dans les circonstances actuelles, même si des produits de la mer japonais étaient importés en Chine, ils n’y trouveraient pas de marché. » Pékin a également arrêté les négociations bien avancées sur une reprise des achats de bœuf japonais, suspendus depuis l’épidémie de maladie de la vache folle en 2001.

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