La société brésilienne exigeait une réponse après l’opération meurtrière menée par la police de Rio de Janeiro, le 28 octobre, contre le Comando Vermelho, une des organisations criminelles les plus actives du pays, qui avait fait plus de 120 morts. Moins d’un mois plus tard, c’est finalement l’extrême droite qui la lui a fournie. Dans un sérieux revers pour Luiz Inacio Lula da Silva, la Chambre des députés a adopté, mardi 18 novembre, une loi dite « antifaction », censée lutter contre les groupes armés. Durcissant les peines et renforçant la mainmise des polices locales, ce texte est dénoncé par les spécialistes du crime organisé.

La loi a été adoptée à une très large majorité (370 voix pour et 110 contre), au prix de trois semaines de tractations. Le projet initial, élaboré par le gouvernement, prévoyait de moderniser les instruments d’investigation de l’Etat fédéral, facilitant notamment la confiscation des biens des entreprises utilisées à des fins criminelles. « Nous allons montrer comment, dans ce pays, on affronte ces factions, qui vivent de l’exploitation des plus humbles », lançait Lula, sûr de lui, le 31 octobre.

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