Des flammes qui jaillissent de l’une des structures, des délégués affolés courant de manière désordonnée. La zone des pavillons nationaux de la 30e conférence mondiale sur le climat (COP30), à Belem (Brésil), s’est retrouvée au cœur des réseaux sociaux, jeudi 20 novembre. Un incendie s’y est déclenché, forçant l’évacuation du centre de conférences et interrompant les négociations dans la dernière ligne droite.
Quelques heures avant, deux pavillons, ces espaces où les délégations s’exposent, étaient déjà au centre des regards : ceux de la Turquie et de l’Australie. Sur le site, ils s’affichent côte à côte, dans une continuité de plantes au sol et de peintures aux murs. Un symbole du partage qu’ils vont devoir opérer pour accueillir et présider la prochaine grand-messe climatique, la COP31. Un compromis vient d’être trouvé entre les deux pays, à l’issue d’un différend qui a duré plus d’un an.
Les modalités précises de cet arrangement sont en train d’être finalisées. La décision doit être entérinée par consensus à la fin de la COP30, qui devait s’achever officiellement vendredi. Mais dans les grandes lignes, on sait déjà que l’événement se tiendra à Antalya, une station balnéaire du sud de la Turquie, en novembre 2026. La Turquie présiderait cette COP31.