Soitec : « Alors que Wall Street porte aux nues Nvidia, la pépite française du secteur s’enfonce dans la crise »

On s’y perd avec les puces. Il convient de les gratter quand elles sont dans le dos, mais de les écouter quand elles se glissent à l’oreille. « Sac à puces » est une insulte ; « ma puce », un mot tantôt tendre, tantôt misogyne. Et c’est encore pire avec les puces électroniques, l’autre nom des circuits intégrés.

Sur fond de révolution technologique liée à l’intelligence artificielle (IA), Wall Street porte aux nues Nvidia, le roi des puces, qui a valu jusqu’à 5 000 milliards de dollars (4 334 milliards d’euros). Mais voilà que Soitec, la pépite française du secteur, s’enfonce dans la crise. Comment s’y retrouver ? Pour le coup, il faut gratter un peu.

Nvidia conçoit des microprocesseurs, véritables « cerveaux numériques », capables de fournir les puissances de calcul phénoménales nécessaires à l’IA. Soitec se situe bien en amont de la chaîne de valeur, plus près du sable (le silicium dont les puces sont faites) que des nuages (cloud) : l’entreprise grenobloise fournit des substrats permettant d’améliorer la performance des plaquettes sur lesquelles sont gravés les microprocesseurs.

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