Sur fond de guerre en Ukraine, Emmanuel Macron enfilera sa casquette de chef des armées, jeudi 27 novembre, pour annoncer le retour en France d’un serpent de mer, le service national. Au sein de la 27? brigade d’infanterie de montagne (BIM), sur le site de l’armée de terre à Varces (Isère), le chef de l’Etat échangera avec des jeunes et, après une cérémonie militaire, « réaffirmera l’importance de la préparation de la nation et de ses forces morales, face aux menaces croissantes », précise l’Elysée.
Dans la droite ligne de ses vœux aux armées en début d’année, puis de son discours à l’hôtel de Brienne le 13 juillet, Emmanuel Macron souhaite proposer à la jeunesse un « service national volontaire », « nouveau cadre pour servir au sein des armées » et répondre à « l’envie d’engagement », expliquait-il, mardi, sur RTL. Selon La Tribune Dimanche, il s’agirait de mobiliser, sur la base du volontariat, de 2 000 à 3 000 personnes la première année, avec un objectif de 50 000 en 2035. Ouvert, dès 2026, aux Françaises et Français âgés de 18 ans, il durerait dix mois et serait rémunéré entre 900 et 1 000 euros par mois.