Les habitants de Washington, DC s’accoutument peu à peu à la présence d’hommes en treillis et de véhicules blindés dans les rues de leur ville. Le président américain a annoncé, lundi 11 août, la reprise en main de la police locale et la réquisition de la garde nationale, dans le but de contrer la vague criminelle dont serait victime, selon lui, la capitale.
L’essentiel des militaires et des agents fédéraux sont désormais déployés sur le terrain. ICE (service de l’immigration et des douanes), DEA (agence antidrogue), DHS (sécurité intérieure), FBI, Secret Service, Border Patrol, US Marshals… The Washington Post a cartographié la présence de dix agences fédérales, soit la panoplie complète des forces de l’ordre américaines.
De leur côté, les autorités démocrates de la ville tentent d’organiser la riposte légale. Après avoir annoncé dans un premier temps qu’ils coopéreraient avec l’administration Trump, la maire de la ville et le procureur général du district – tous deux démocrates – ont saisi la justice pour contester la mise sous tutelle de la cheffe de la police, Pamela Smith, par le chef de la DEA, Terry Cole.