Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a abandonné samedi toute exigence d’un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un « accord de paix » pour mettre fin au conflit meurtrier, un revirement majeur après qu’il a rencontré en Alaska le président russe, Vladimir Poutine, sans résultat concret apparent. Le président américain soutient même une proposition de la Russie prévoyant qu’elle prenne le contrôle total de deux régions ukrainiennes et que le front soit gelé dans deux autres régions que Moscou ne contrôle que partiellement.
Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, s’est rendu à Bruxelles pour participer à une réunion en visioconférence de la « coalition des volontaires » qui rassemble les soutiens de Kiev. Le président français, Emmanuel Macron, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le chancelier allemand, Friedrich Merz, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb, feront partie des dirigeants européens qui accompagneront, lundi, le président ukrainien pour une rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche.
L’épisode caniculaire régresse dimanche et se concentre sur la moitié sud du territoire et la façade Atlantique, mais les pompiers sont mobilisés face à un risque « extrême » d’incendie dans l’Aude, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir. Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’est de l’Aude, comprenant les Corbières touchées par le gigantesque incendie parti le 5 août, sera en « risque extrême feux de forêt » dimanche, une première dans le département depuis 2016, selon la préfecture et les pompiers.
Blocage de routes dans plusieurs villes du pays, pneus en feu et quelques échauffourées… Des milliers d’Israéliens sont descendus dimanche dans la rue pour réclamer de leur gouvernement un accord de cessez-le-feu à Gaza qui garantirait la libération des otages. Des demandes rejetées par le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, qui a répondu dans la journée que « mettre fin à la guerre entraînerait une répétition des horreurs du 7-Octobre ».
De son côté, le chef d’état-major de l’armée israélienne a annoncé que les opérations allaient se « concentrer » sur la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, pour y frapper de « façon décisive » le Hamas. Israël a dit se préparer à prendre le contrôle de la ville de Gaza et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l’attaque du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.
Israël fait face à des critiques croissantes concernant son offensive dévastatrice dans le territoire palestinien, où se déroule une catastrophe humanitaire due au blocus imposé par l’Etat hébreu et aux bombardements quotidiens sur l’enclave.
La Castille-et-Léon, la Galice, les Asturies et l’Estrémadure étaient, samedi, les principaux foyers des feux de forêt. Devant l’ampleur des dégâts causés par les incendies en Espagne, le premier ministre, Pedro Sanchez, a annoncé dimanche « un pacte national face à l’urgence climatique ». Il s’agira d’« atténuer les effets du changement climatique et de s’y adapter », a-t-il expliqué lors de sa visite du centre de coordination des incendies à Ourense, en Galice (pointe nord-ouest), une des régions les plus touchées par les feux de forêt cet été. Il a promis d’avoir les bases de ce « pacte » en septembre.
Ces incendies interviennent alors que le pourtour méditerranéen subit une nouvelle vague de canicules et d’incendies d’ampleur. Les pays touchés peinent à affronter les conséquences de ces événements intenses.
Jean-Luc Mélenchon et plusieurs responsables de La France insoumise (LFI) plaident l’urgence pour censurer dès à présent le premier ministre, François Bayrou. « Nous appelons à une offensive déterminée pour faire tomber ce gouvernement », déclarent-ils, dans un texte paru samedi 16 dans La Tribune Dimanche, dans lequel ils apportent également leur soutien à l’appel à « tout bloquer » le 10 septembre, lancé par des internautes. Cette offensive doit s’exprimer « sur le terrain par la mobilisation populaire tous azimuts et au Parlement par une motion de censure immédiate », écrit M. Mélenchon, estimant que « les deux doivent aller de pair, car faire l’un sans l’autre est vain ou bien incertain ».