« Je suis tombée de très haut. Comme beaucoup de Néo-Zélandais, je partais après mes études passer une année à l’étranger, pour travailler. C’est presque rituel chez nous. C’était en 2013, j’avais 27 ans. Mon choix s’était porté sur Paris. Pourquoi Paris ? La gastronomie, la culture, le romantisme – toutes ces idées naïves que les gens qui ont vu trop de films, comme moi, associent à la France.

Après trente heures de vol, je suis arrivée à Roissy. Et j’ai pris le RER. L’horreur. En regardant par la fenêtre, je me suis demandé : “What the hell am I looking at ?” [« mais qu’est-ce que je regarde ? »]. Des maisons graffées, des banlieues laides, très loin de ces bâtiments haussmanniens qui m’avaient fait rêver. Il y avait des gens saouls. Personne ne parlait à personne. Le contact est spontané et facile en Nouvelle-Zélande. Les commerçants, les passants sourient, vous demandent comment ça va. Là, c’était la gueule pour tout le monde. Mais j’étais surtout effondrée par la laideur du décor.

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