Il n’y a pas de chaise vide qui tienne. Le ministre n’en avait pas fait mystère et l’a confirmé, jeudi 21 août au matin, en ouvrant les travaux du comité de rédaction, chargé de traduire juridiquement l’accord de Bougival, signé le 12 juillet, qui définit un nouveau statut pour la Nouvelle-Calédonie : l’absence du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ne l’empêchera pas de poursuivre le processus, qui doit déboucher sur la consultation des Néo-Calédoniens en février 2026. Devant les signataires de l’accord, le ministre a détaillé un calendrier serré : transmission du texte au Conseil d’Etat avant la fin août pour une présentation au conseil des ministres le 17 septembre, avant l’examen au Sénat en novembre, puis par l’Assemblée nationale et les deux chambres réunies en Congrès, à Versailles, en décembre.

La veille, mercredi, Manuel Valls avait tenté une dernière fois de « convaincre le FLNKS de s’inscrire dans l’accord ». Sans surprise, la délégation lui a opposé une fin de non-recevoir, le congrès extraordinaire du mouvement organisé le 9 août ayant rejeté l’accord. « Affirmer que, sans Bougival, le pays plongerait dans le néant est une contre-vérité. Il n’est pas envisageable d’accepter un texte qui prolongerait une nouvelle forme de colonisation », a expliqué le FLNKS dans un communiqué publié quelques heures après la rencontre avec le ministre.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario