En France, la voiture pèse pour environ 15 % de nos émissions de gaz à effet de serre – une part qui diminue peu. Alors que des dispositifs comme les zones à faibles émissions (ZFE) sont remis en cause, quelles sont les solutions pour diminuer la place de la voiture thermique ? Le véhicule électrique est-il la réponse la plus adaptée ?
Diane Strauss, directrice en France de l’ONG Transport & Environnement - et par ailleurs membre du Haut Conseil pour le climat, apporte des réponses dans cet épisode du podcast « Chaleur humaine », diffusé le 18 mars. Vous pouvez retrouver ici tous les épisodes du podcast et vous inscrire à l’infolettre « Chaleur humaine » en cliquant ici.
Elle est partout dans nos vies, elle est incontournable pour beaucoup de monde : deux trajets sur trois sont réalisés en voiture. Elle est aussi un énorme point de crispation quand on parle de transition écologique et sociale.
La voiture représente environ 50 % des émissions de gaz à effet de serre du transport, tous modes confondus. Si on regarde plus spécifiquement les déplacements des Français, les trajets entre 10 et 100 kilomètres représentent à eux seuls la moitié de ces émissions. Sur ces distances, souvent pour aller au travail, la voiture est difficilement remplaçable. Pour les habitants qui vivent dans des zones périurbaines ou rurales, de tels trajets ne peuvent pas se faire à vélo, et il n’y a pas forcément de lignes ferroviaires.