C’est l’événement incontournable de la rentrée. A peine les familles ont-elles fini de remplir leurs chariots de fournitures scolaires que se présentent dans les supermarchés les bonnes affaires des foires aux vins, proposées également dans des magasins, des caves et des sites Internet spécialisés. Un rituel qui permet aux amateurs de refaire le plein de belles bouteilles, certains achetant même en prévision des fêtes de fin d’année. Le phénomène a bien changé depuis 1973, quand deux responsables de supermarché E.Leclerc en Bretagne, l’un à Vannes (Morbihan) et l’autre à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), décidèrent – sans se concerter – de promouvoir la vente de bouteilles conditionnées en carton.

Le rituel est resté le même, et le succès est toujours au rendez-vous. Selon une étude réalisée au printemps par OpinionWay pour le site Internet Bonial, « l’édition 2025 s’annonce encore plus prometteuse, avec plus d’un tiers des Français qui envisagent de participer ». Mais, en cinquante ans, les foires ont tout de même bien changé. Voici les cinq caractéristiques de cette édition, sur fond de crise existentielle du vin.