Sexualité : rôles actifs, rôles passifs, tout a changé

Quand je serai première ministre (ne rigolez pas, vous n’êtes à l’abri de rien), ma première décision consistera à supprimer l’enseignement de Freud en classe de terminale. Je vous rassure, je ne « cancel » rien du tout. Se familiariser avec le stade anal à 25 ans, ou 80 ans, pourquoi pas ? Mais quand on s’adresse à des personnes qui construisent leur identité et leur sexualité, on n’associe pas le mot « phallique » et le désir. On ne qualifie pas de géniale une invention aussi farfelue que l’envie du pénis. On ne perturbe pas les premiers émois en assénant aux jeunes qu’en fait, leur premier amour, c’était un parent. Hé ho, les académies, vous voulez traumatiser encore combien de générations ?

Il faut dire que quand j’étais ado, l’héritage de Freud était omniprésent (et la critique, inaudible). La presse pour jeunes femmes encourageait des rôles sexuels très traditionnels, validés par l’indéboulonnable « avis du psy ».

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