L’Ukraine a subi, dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 septembre, une attaque aérienne inédite depuis le début du conflit lancé par Moscou en février 2022. La Russie a tiré plus de 820 missiles entre samedi soir et dimanche matin, selon l’armée de l’air. Le siège du gouvernement d’Ukraine a été touché et en partie incendié. Dans un message sur X, Andrii Sybiha, le ministre des affaires étrangères ukrainien, affirme que « Cela constitue en soi une escalade grave ».

A la mi-journée dimanche, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que le bilan était rehaussé à quatre morts et au moins 44 blessés. Parmi les victimes figure un enfant de 1 an, dont le corps a été extrait des décombres par les secouristes, a déclaré Tymour Tkatchenko, chef de l’administration militaire de Kiev. « De tels massacres, alors que la véritable diplomatie aurait pu commencer depuis longtemps, constituent un crime délibéré et une prolongation de la guerre », a déploré M. Zelensky, qui a eu un entretien téléphonique dimanche après-midi avec le président de la République, Emmanuel Macron.

Le premier ministre, François Bayrou, ne fera pas le plein des voix au sein de la coalition gouvernementale lors du vote de confiance à l’Assemblée nationale, prévu lundi 8 septembre. A la veille du scrutin qui devrait précipiter le départ du chef du gouvernement, le président du groupe Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, a en effet annoncé dimanche qu’il accordait « la liberté de vote » à ses députés.

« Je ne demande jamais à mes députés de voter contre leur conscience », a affirmé Laurent Wauquiez sur LCI, assurant que les élus LR « ne sont pas des godillots ». Bien que faisant partie de la coalition gouvernementale avec Renaissance, le MoDem et Horizons, certains députés LR envisagent de s’abstenir ou de voter contre la confiance au premier ministre. Cette décision intervient alors que le président du parti et ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, avait appelé les députés LR à voter en faveur de la confiance envers M. Bayrou.

De son côté, le premier ministre a achevé sa tournée des médias par une interview à Brut dimanche en milieu de journée. Le premier ministre a notamment pourfendu des forces politiques « en guerre civile ouverte les unes avec les autres » depuis trois ans à l’Assemblée nationale, mais qui vont s’allier « pour abattre le gouvernement ».

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé, dimanche, une extension des opérations militaires dans et autour de la ville de Gaza, dont l’objectif déclaré est de prendre le contrôle de la ville. Il a aussi affirmé qu’environ 100 000 habitants avaient déjà quitté la ville. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville. L’armée israélienne affirme contrôler 40 % de la ville, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas.

Quelques heures après cette annonce de M. Nétanyahou, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, le colonel Avichay Adraee, a déclaré qu’une attaque contre un immeuble, située dans le sud-ouest de la ville de Gaza, avait eu lieu. « Les terroristes du Hamas avaient installé des moyens de collecte de renseignements et des points d’observation dans le but de surveiller la présence des forces de l’armée de défense dans la région », a écrit M. Adraee, ajoutant que « les membres du Hamas ont placé de nombreuses charges explosives près de l’immeuble afin de cibler nos forces ».

Depuis vendredi, il s’agit du troisième immeuble d’habitation de Gaza dont l’armée israélienne a annoncé la destruction affirmant que ces bâtiments étaient utilisés par le Hamas.

Le Lion d’or a été décerné, samedi 6 septembre, à la surprise générale, au film Father Mother Sister Brother de l’Américain Jim Jarmusch, à l’occasion de la 82e Mostra de Venise, qui a également récompensé le film événement sur Gaza, The Voice of Hind Rajab.

Longtemps considéré comme favori, le film de la réalisatrice Kaouther Ben Hania sur Gaza a été récompensé du Lion d’argent, le deuxième prix le plus important du festival. Le film choc raconte le calvaire d’une fillette palestinienne tuée au début de 2024 à Gaza.

France Inter a annoncé, vendredi 5 septembre en soirée, avoir suspendu de l’antenne à titre conservatoire son chroniqueur Thomas Legrand, à la suite de la diffusion d’une vidéo le montrant tenir des propos litigieux visant la ministre de la culture, Rachida Dati, devant des responsables du Parti socialiste (PS).

Dans un enregistrement réalisé à son insu et diffusé par le magazine d’extrême droit L’Incorrect, le chroniqueur radio dit « faire ce qu’il faut » contre la candidate Les Républicains dans la course à la Mairie de Paris. Egalement chroniqueur sur France Inter, ainsi que pour France Télévisions, Patrick Cohen est à la table de M. Legrand aux côtés du secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, et du président du conseil national du PS, Luc Broussy. Il fait auprès d’eux l’analyse de la situation politique lors de cette rencontre informelle, en principe hors micro et hors caméra.

Dans un message publié sur X vendredi soir, Mme Dati, a demandé que des mesures soient prises envers les deux chroniqueurs, dénonçant des « propos graves et contraires à la déontologie ». « On a pris des bouts de phrase. Il n’y a pas vingt secondes de conversation suivie. C’est complètement manipulatoire », a réagi de son côté Patrick Cohen auprès de l’Agence France-Presse. S’il reconnaît « des propos maladroits », M. Legrand assume, lui, de « [s’]occuper journalistiquement des mensonges de Madame Dati ». Les deux journalistes ont annoncé leur intention de porter plainte.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario