Place Chateaubriand à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), parvis de la médiathèque de l’Abbaye-Nelson Mandela à Créteil, jardin du musée des Abattoirs, à Toulouse, halles à Clisson (Loire-Atlantique), marches de l’église à Vire (Calvados), quartiers populaires de Kerinou à Brest (Finistère) ou de Villejean à Rennes… Assemblées générales et réunions de préparation se sont multipliées ces derniers jours, aux quatre coins de France, premières traductions concrètes de la mobilisation appelant à bloquer tout le pays mercredi 10 septembre, laquelle s’était jusqu’alors manifestée de manière virtuelle sur les réseaux sociaux.

Déplaçant d’une quinzaine de personnes dans certains bourgs à plusieurs centaines dans les grandes villes, ces rendez-vous, sans chef de file ni profil type et loin des cadres de mobilisation traditionnels, font l’objet de toutes les conjectures, scrutés aussi bien par les représentants politiques et syndicaux que par la presse et les instituts d’opinion. D’aucuns veulent y voir une réminiscence du mouvement des « gilets jaunes » lancé en 2018, quand d’autres comparent plutôt avec celui de Nuit debout en 2016 ; certains pronostiquent un feu de paille quand les plus investis entendent au contraire démontrer leur détermination.

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