L’édition 2025 du Festival du Monde a pour partenaire principal Axa, dont une part stratégique de l’activité consiste à analyser les « mondes de demain », fil rouge de notre événement. Les explications d’Ulrike Decoene, directrice de la communication, de la marque et du développement durable du groupe Axa.

Nous avons deux impératifs : d’une part, disposer d’une connaissance fine des risques afin de pouvoir les assurer efficacement, d’autre part, partager notre compréhension de ces risques avec nos parties prenantes au sens large : nos clients, bien sûr, qu’ils soient particuliers ou entreprises, mais aussi les décideurs publics, et plus largement les citoyens. C’est le point de départ de la prévention, qui joue un rôle de plus en plus important dans notre métier. Cependant – et c’est un point essentiel – il ne s’agit pas d’être alarmiste, surtout dans un contexte global déjà très anxiogène. Notre démarche est de rendre les risques plus intelligibles et donc plus gérables.

Les risques sont une matière par nature évolutive. Prenons l’exemple du risque cyber : il est encore imparfaitement connu et difficile à mesurer. L’industrie adopte donc une attitude prudente, tout en y voyant une opportunité de développement. Sur ce type de risque, la sensibilisation de nos clients aux mesures de prévention sera clé pour pouvoir offrir les bonnes solutions d’accompagnement.

Le parallèle avec la sécurité routière est éclairant : pendant des décennies, les assureurs ont contribué à faire évoluer les comportements. Aujourd’hui, mettre sa ceinture est une évidence. De la même façon, il nous faut inventer une sorte de « code de la route » pour les usages numériques.

Nous sommes convaincus qu’aucun risque ne doit devenir inassurable. Pour cela, nous agissons selon trois axes. D’abord, je le redis, l’investissement dans la connaissance et les données. C’est indispensable, car l’assurance repose sur des historiques de sinistres, qui manquent pour certains risques nouveaux. Nous recourons désormais aux satellites, par exemple, pour affiner notre cartographie des risques climatiques.

Ensuite, la prévention. Avec les entreprises, nous travaillons depuis longtemps en conseil et en accompagnement. Nous devons désormais développer cette dimension auprès des particuliers, par des systèmes d’alerte, des recommandations personnalisées, des outils concrets de protection.

Enfin, le partenariat avec les pouvoirs publics. En France, le système de couverture des catastrophes naturelles repose sur un modèle public-privé unique au monde. C’est une voie que nous devons explorer pour d’autres risques systémiques, comme les cyberattaques ou certaines crises sociales.

Je crois à une assurance encore plus partenariale, fondée sur des échanges renforcés entre l’assureur et le client. Une assurance innovante, capable de proposer des alternatives comme l’assurance paramétrique, notamment dans le domaine agricole : un événement déclenche automatiquement une indemnisation prédéfinie. Enfin, l’assurance aura vocation à intégrer de plus en plus d’expertise technologique, en particulier l’IA, pour proposer un accompagnement adapté à ses clients, notamment en termes de prévention.

Dernier point, notre métier aura besoin de s’appuyer encore davantage sur la science et la recherche. Depuis quinze ans, Axa mène une politique de mécénat scientifique ambitieuse, en soutenant des projets académiques indépendants à hauteur de plus de 250 millions d’euros. Les résultats de ces travaux sont publics : ils contribuent à nourrir non seulement nos pratiques, mais aussi une prise de conscience collective. C’est un maillon essentiel de la chaîne de connaissance des risques.

Du 18 au 21 septembre, Le Monde ouvre ses portes au grand public. Venez rencontrer les journalistes de la rédaction, participer à des ateliers pour apprendre à faire la une de journal ou réaliser une vidéo pour les réseaux sociaux, déambuler lors d’un parcours dans le 13e arrondissement, visiter le siège du journal guidé par des membres de la rédaction et de la direction.

Des tables rondes seront aussi organisées pour débattre de sujets aussi divers que comment rendre l’IA utile et éthique, quel train pour demain, l’héritage du procès Pélicot, mais aussi l’avenir de la gastronomie mondialisée, quelle place pour la santé mentale, comment faire la paix… Et, pour vous détendre, participez à une grande soirée quiz ou assistez à des spectacles sur le parvis, tout en dégustant notre offre street food.

Pour accéder au programme et réserver des places, c’est ici.

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario