Alors que l’offensive israélienne s’intensifie dans la bande de Gaza, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui se tient à New York du 9 au 23 septembre, se prépare à un vote décisif. Depuis la proclamation de son indépendance, en 1988, l’Etat de Palestine a été déjà officiellement reconnu par 150 des 193 membres de l’ONU, parmi lesquels la Russie et la Chine – le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie l’ont annoncé le 21 septembre.
Durant l’été, la France a annoncé son intention de faire de même. Parmi les membres permanents du Conseil de sécurité, seuls les Etats-Unis continuent de s’y opposer. Désormais, Washington, grâce à son droit de veto, est le dernier acteur capable de bloquer l’adhésion de la Palestine en tant qu’Etat membre à part entière de l’ONU.
Ce scrutin sur la reconnaissance officielle de la Palestine est perçu par de nombreux pays comme un ultime levier pour relancer la solution diplomatique à deux Etats, mise à rude épreuve depuis plus d’un demi-siècle.