Charlie Dalin s’est imposé comme une figure de la course au large en remportant, en janvier, sur l’Imoca Macif-Santé-Prévoyance – un monocoque de 18 mètres – la 10e édition du Vendée Globe, tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance extérieure, dans le temps record de 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes. Dans La Force du destin (Gallimard, 205 pages, 20 euros), à paraître jeudi 9 octobre, le navigateur et architecte naval de 41 ans raconte son parcours et cette course disputée sous traitement pour une tumeur stromale gastro-intestinale, un cancer dont il a été opéré au printemps.
Il y a deux ans, cinq jours avant le départ de la Transat Jacques Vabre 2023 et un an avant le départ du Vendée Globe, j’ai fait un scanner en urgence, car j’avais depuis un ou deux mois des douleurs au ventre qui ne passaient pas avec les antalgiques classiques que je devais prendre jour et nuit. J’avais perdu 4-5 kilogrammes. Ça a été un immense choc de découvrir que j’avais une tumeur stromale gastro-intestinale, un GIST accroché à l’extérieur de l’intestin grêle qui, vu sa taille, se développait probablement depuis plusieurs années.