Le 12 décembre 2015, Laurent Fabius, le président de la COP21, scellait l’adoption de l’accord de Paris sur le climat, le premier traité international de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dix ans plus tard, alors que s’ouvre le sommet des dirigeants de la 30e conférence des Nations unies sur le climat (COP30), jeudi 6 novembre à Belem (Brésil), l’ancien ministre des affaires étrangères se dit préoccupé par la remise en cause du multilatéralisme climatique. Nommé par Brasilia président du « cercle des présidents de COP », il détaille les enjeux de l’événement.

Je résumerai l’objectif de la COP30 par trois « i » : « implementation » [mise en œuvre], « inclusion » et « innovation ». A Belem, il ne s’agit pas de négocier de nouveaux objectifs spectaculaires, mais de s’assurer que ceux qui ont été déjà fixés lors des dernières années seront réellement appliqués, notamment l’abandon progressif des énergies fossiles et les financements climat.

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