Il avait habitué les amateurs de science-fiction à de l’exploration spatiale ou de longues conversations avec des intelligences artificielles. Dans sa nouvelle BD, Silent Jenny (320 pages, 31,90 euros), qui sort le 15 octobre chez Rue de Sèvres, Mathieu Bablet les confronte, dès les premières pages, à une abeille géante, vestige d’un monde révolu, où les insectes pollinisateurs ont disparu et le vivant est menacé.

Silent Jenny part d’un « aveu d’échec » de la transition écologique. Ici, « il n’y a pas eu de décélération dans le capitalisme et dans la logique extractiviste. On ne peut plus compter sur une réponse globale », imagine l’auteur qui, fin septembre, a ouvert au Monde la porte de sa maison, dans la campagne qui surplombe Grenoble, sa ville natale.

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