Une petite foule attend sur le quai du métro à la station Porte d’Auteuil l’arrivée du MF19 flambant neuf, jeudi 16 octobre au matin. Dans un silence remarqué, celui qui ressemble pour un non-initié aux métros des lignes 11 ou 14 ouvre ses portes à Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) et Jean Castex, directeur de la RATP en partance pour la SNCF, pour un premier tour de piste.
Fait notable : la mise en service de la première rame du modèle MF19, construit par Alstom, est en avance de deux semaines. C’est l’aboutissement de plus de cinq ans d’un énorme chantier qui permettra le renouvellement de la moitié de la flotte des métros parisiens d’ici 2033. Le coût est colossal : 3 milliards d’euros pour le matériel roulant et 4 milliards pour l’infrastructure et les centres de maintenance, le tout financé par IDFM.
Bien que l’âge moyen d’une rame soit généralement de 40 ans, ce sont des quinquagénaires que remplace ce modèle « à la pointe de la technologie ». Les atouts sont nombreux : sièges ergonomiques, informations en temps réel diffusées sur écrans, ventilation réfrigérée. Un métro silencieux, spacieux, moins gourmand en énergie et qui se veut accessible aux personnes à mobilité réduite.