En première instance, la justice a tranché : l’existence d’un emploi fictif au sein du Canard enchaîné, soupçon qui déchire l’hebdomadaire satirique depuis plus de trois ans, n’est pas démontrée. Vendredi 17 octobre, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé les trois anciens dirigeants du journal, Michel Gaillard, Nicolas Brimo et André Escaro, ainsi que la femme de ce dernier, Edith Vandendaele, qui étaient poursuivis pour abus de bien sociaux et recel de ce délit.

« Le dossier repose essentiellement, voire uniquement, sur des déclarations, qui laissent toute liberté à toute sorte d’interprétations et de constructions intellectuelles. Tout cela constitue un édifice fragile, qui ne permet pas de caractériser que la rémunération d’Edith Vandendaele serait dénuée de toute contrepartie », a justifié la présidente de la 11e chambre, Claire Saas. Autrement dit, il n’est pas établi que cette rétribution était contraire à l’intérêt social de l’entreprise.

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