Dans le bus, on fait l’appel : Belgique, Croatie, France, Pays-Bas, République tchèque, Slovaquie, Slovénie… A l’énoncé du nom de leur pays, les journalistes lèvent la main. Répartis dans six ou sept véhicules, 250 médias, dont Le Monde, ont été invités, mardi 4 novembre, à Zhengzhou, la dixième ville de Chine, par le constructeur automobile BYD. Des influenceurs sont aussi de la partie. Les équipes des émissions de télé les plus prescriptrices sont particulièrement choyées.
Bienvenue dans le voyage de tous les superlatifs, destiné à impressionner les pays où la marque est encore trop peu connue aux yeux de Stella Li, vice-présidente exécutive du groupe, chargée du développement des ventes automobiles à l’international. « L’objectif que je donne à mes équipes, c’est que d’ici à un an, lorsque j’irai dans un supermarché, 100 % des gens que j’interrogerai connaîtront le nom BYD. Et qu’à la question “quelle est la meilleure technologie pour une voiture électrique ou hybride rechargeable ?”, je veux que 45 % répondent BYD », affirme-t-elle. Cette femme déterminée, épouse du fondateur, Wang Chuanfu, avec qui elle a développé l’entreprise, a une motivation forte : les ventes du groupe en Chine sont en forte baisse et la concurrence est plus rude que jamais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.