A proximité des militaires qui gardent les avenues bouclées, des jardiniers s’activent encore autour des parterres de fleurs. A l’intérieur des immenses tentes climatisées dressées sur le Parque da Cidade de Belem, les couloirs fourmillent de travailleurs cloutant des moquettes, trimballant des pots de plantes sur des chariots à roulettes, s’affairant autour de tables encore empilées…

Jeudi 6 novembre, les installations qui accueilleront la 30e Conférence des parties sur le climat (COP30) du 10 novembre au 21 novembre, ne sont pas encore tout à fait prêtes. « C’est un sacré défi pour nous de tout terminer à temps », glisse une travailleuse brésilienne au milieu des conseillers et de délégués déjà présents pour prendre possession des lieux.

Dès jeudi matin, Belem, 1,4 million d’habitants et porte d’entrée de la forêt amazonienne, est en effet devenue le cœur battant de la diplomatie environnementale. Pendant deux jours, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva y organise un sommet pour le climat. Une façon de donner la parole aux chefs d’Etat et de gouvernement en préambule de la COP et ainsi de soulager les infrastructures hôtelières d’une ville pas adaptée pour accueillir un tel événement.

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