Orelsan arrive seul et tranquille, capuche sur la tête, au bar d’un hôtel de la place de la République, à Paris. Un quartier où il a vécu et qu’il connaît bien mais qu’il a quitté, il y a six ans, pour retrouver sa Normandie natale. Le rappeur aux multiples Victoires de la musique (dont celle d’artiste masculin en 2018 et en 2022), est entre deux actualités. Le film Yoroï de David Tomaszewski, dont il est le coscénariste et l’acteur principal, occupe les écrans de cinéma depuis le 29 octobre. Vendredi 7 novembre, il publie son cinquième album, La Fuite en avant. Pas la bande originale du film, mais 17 morceaux très inspirés par son scénario, qu’il déclinera sur scène, lors d’une tournée qui commencera chez lui, à Caen, en janvier 2026, et se terminera par dix soirées à l’Accor Arena à Paris, du 9 au 20 décembre 2026.
Yoroï, le film fantastique, raconte un Orelsan exténué, fatigué par la vie de star, qui fuit avec sa jeune épouse enceinte au Japon mais se retrouve empêtré dans une armure et assailli par des monstres, les Yokaï. Le long-métrage, qui flirte avec l’autofiction, n’a pas emballé les critiques cinémas du Monde, qui l’ont trouvé, on cite, « effarant d’aveuglement, d’approximation et de gabegie, dans un étrange mélange entre Hayao Miyazaki, Evil Dead et Les Tuche ».