Dans l’un des principaux textes sur lesquels planchent les négociateurs, le mot « commerce » apparaissait davantage, mardi 18 novembre, que l’expression « énergies fossiles » : de manière relativement inédite, le sujet s’est imposé comme l’un des principaux enjeux de la 30e conférence mondiale pour le climat (COP30). Dès l’ouverture de ce rendez-vous organisé à Belem (Brésil) depuis le 6 novembre, il a été hissé au rang des priorités politiques et a fait l’objet de consultations particulières menées par la présidence.

L’intérêt de la sphère climatique pour les questions commerciales n’est pas entièrement nouveau puisque le thème figure dans la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique de 1992. Il s’est toutefois considérablement renforcé ces dernières années, à l’occasion des COP de Dubaï (Emirats arabes unis) et de Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan. « La COP30 a mis en lumière un point essentiel : la durabilité environnementale ne peut plus être dissociée du commerce mondial », écrit Dennis Snower, de la Brookings Institution. « On importe dans la COP les guerres commerciales du monde réel », ajoute Li Shuo, directeur du centre climatique chinois à l’Asia Society Policy Institute.

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