L’année dernière, Thalia Long, 18 ans, terminait sa terminale scientifique dans un lycée d’Albi (Tarn). Et, comme c’est souvent le cas pour les élèves s’intéressant aux formations d’ingénieur, « tout le monde ne me parlait que des classes préparatoires, voire des IUT, pour y accéder, mais pas trop de la fac », se souvient la jeune femme. C’est un peu par hasard, au détour d’une conversation avec un enseignant, qu’elle a appris l’existence des cycles universitaires préparatoires aux grandes écoles (CUPGE). Et plus particulièrement celui de l’institut national universitaire (INU) Champollion d’Albi, un établissement public pluridisciplinaire où elle est aujourd’hui une élève épanouie de première année de licence.
« Il s’agit d’une sorte de classe prépa, mais à l’université », précise Thalia. Le CUPGE est une formation de licence sélective au cours de laquelle elle suit le cursus universitaire scientifique classique, mais avec un encadrement resserré. La vingtaine d’étudiants de son cycle partagent en effet une partie des cours en amphithéâtre et des travaux dirigés (TD) avec les autres étudiants de licence. Mais, contrairement à ces derniers, qui sont soumis aux traditionnels examens partiels, elle est avant tout évaluée en contrôle continu. Surtout, elle suit des modules supplémentaires (oraux réguliers, anglais, tutorat…) pour préparer les concours des écoles d’ingénieurs, qu’elle présentera en fin de deuxième ou de troisième année de licence.