« Ses propos, sortis de leur contexte à des fins politiciennes, relèvent du langage militaire d’un chef qui, chaque jour, sait que de jeunes soldats risquent leur vie pour la Nation », a affirmé sur X la ministre, dénonçant les réactions de plusieurs responsables politiques d’opposition qui reprochent au haut gradé un discours « va-t-en guerre ».

Mardi, devant le congrès des maires de France, le général Mandon a jugé nécessaire que le pays restaure sa « force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est » et soit prêt à « accepter de perdre ses enfants ».

Jean-Luc Mélenchon, le dirigeant de La France insoumise, a immédiatement exprimé son « désaccord total ». « Ce n’est pas à lui d’aller inviter les maires ni qui que ce soit à des préparations guerrières décidées par personne », a-t-il dénoncé sur X.

« C’est NON ! 51 000 monuments aux morts dans nos communes, ce n’est pas assez ? Oui à la défense nationale mais non aux discours va-t-en guerre insupportables ! », a, de son côté, tonné le patron du Parti communiste français, Fabien Roussel.

Pour la ministre des armées, il est « important que les maires soient sensibilisés au contexte actuel ». « Notre responsabilité est claire : éviter tout affrontement mais nous y préparer, et consolider l’esprit de défense, cette force morale collective sans laquelle aucune nation ne pourrait tenir dans l’épreuve », a-t-elle rappelé.

Comme plusieurs responsables européens, notamment allemands et danois, le général Mandon avait estimé en octobre devant les députés que l’armée française devait se tenir « prête à un choc dans trois, quatre ans » face à la Russie, qui « peut être tentée de poursuivre la guerre sur notre continent ».

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